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lundi 4 octobre 2010

Dechets Nucléaires et déchats ultimes ...

Sociopathes , bonjour !
Bon à savoir et en rapport avec le morceau PROACTINIUM issu de l'album Sociopathe :



La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs

Déchets, le cauchemar du nucléaire : une enquête coup de poing

Un livre de Laure Noualhat et un film d’Eric Guéret
mercredi 14 octobre 2009
Posté par David Naulin

  
En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ». Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
France, Allemagne, Grande-Bretagne, États-Unis, Russie : l’enquête internationale scientifique et politique coordonnée par la journaliste Laure Noualhat aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. En partant à la quête de « la vérité sur les déchets », un livre et un film ont l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité. Un véritable coup de poing...

Entre les pro et les anti-nucléaires, le débat fait rage. Faut-il oui ou non relancer cette énergie que la plupart des pays européens avaient déjà décidé d’abandonner ? Au cœur des débats, la crainte des déchets nucléaires, partagée par tous. Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Pourtant, les quelques pays européens qui ont ouvert le débat sur la contamination des déchets (radioactifs pendant des milliers d’années), ont décidé de sortir progressivement du nucléaire. C’est le cas de l’Autriche, de la Suède, de la Belgique ou de l’Allemagne. Mais que connaissons-nous exactement ? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Pourquoi ce déficit démocratique sur une question politique et environnementale majeure ? Laure Noualhat et Eric Guéret sont partis en quête de « la vérité sur les déchets » en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Russie…
Les scientifiques de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité) ont accompagné les enquêteurs sur les sites nucléaires. À l’aide des mesures et des prélèvements qu’ils effectuent sur le terrain, d’analyses et de rencontres avec des travailleurs du nucléaire et des opposants, Laure Noualhat et Eric Guéret tentent de répondre aux questions que tout le monde se pose.
- Les déchets sont-ils dangereux ?
- Comment sont-ils gérés depuis l’origine du nucléaire ?
- Existe-t-il une solution pour les déchets ?
Les auteurs de l'enquête : Eric Guerét et Laure Noualhat Laure Noualhat et Eric Guéret sont partis également à la rencontre des responsables politiques (Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Robert Alvarez, ancien conseiller énergétique de l’administration Clinton) et industriels (Areva, EDF) pour tenter de résoudre d’autres interrogations.
- Les populations sont-elles informées des dangers des déchets ?
- Le nucléaire peut-il être démocratique ?
- Qui détient réellement le pouvoir ?
- Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ?
- Les déchets menacent-ils l’avenir du nucléaire ?
En partant à la quête de « la vérité sur les déchets », Laure Noualhat et Eric Guéret abordent le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Le livre comme le film ont l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité.
Le film a été diffusé hier soir sur Arte avec plus 885 000 téléspectateurs scotchés sur leur petit écran. Vous pouvez désormais vous procurer le DVD. Plus d’infos ci-dessous.

Le film disponible en DVD

DÉCHETS, LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE - Réalisation Éric Guéret - Une enquête de Laure Noualhat et Éric Guéret - Avec la collaboration de Michèle Rivasi - 2009 - 98 mn - ARTE Éditions

Le livre de Laure Noualha

Au sommaire de ce livre préfacé par Hubert Reeves
I - L’industrie nucléaire, des pollutions durables
- USA - Hanford, berceau du nucléaire : Présentation, histoire et état du site - Richland, la ville du champignon atomique - Indiens Yakama, la terre confisquée - Partie de pêche à la radioactivité, résultats
- Russie - Muslimovo, la contamination à ciel ouvert : Présentation, histoire et état du site - La vie en territoire contaminé - Muslimovo, le village condamné - Prélèvements au plutonium, résultats
II – Des solutions techniques insatisfaisantes
- Retraitement : l’épreuve des faits : Dans la péninsule nucléaire française - Explication du processus - De la différence entre ce que l’on pourrait faire et ce que l’on fait.
- Enfouissement : la démocratie enfouie ? : Yucca Mountain, l’enfouissement compromis - Bure, le choix inscrit dans la loi
III - La renaissance du nucléaire avortée ? Problèmes industriels - Problèmes financiers - Problèmes humains
Conclusion : La confiscation du futur. Digression sur la mémoire humaine convoquée sur des centaines de milliers d’années.

Préface de l’astrophysicien Hubert Reeves

Extraits : "Pour replacer le dossier de l’énergie nucléaire dans un contexte plus général, il faut aborder la question de la consommation mondiale d’énergie et de son avenir. La dépense énergétique mondiale est aujourd’hui équivalente à celle que fourniraient environ 13 000 réacteurs nucléaires en fonctionnement permanent. Cette dépense est en constante augmentation. […] À ce rythme, dans 400 ans, elle équivaudrait à toute l’énergie solaire qui atteint notre planète ; dans quinze siècles, à toute l’énergie émise par le Soleil, et onze siècles plus tard, à l’énergie émise par notre galaxie ! Ces chiffres nous mettent en présence de cette injonction fondamentale : il faut absolument et rapidement freiner notre consommation. La réduire, faire mieux avec moins. Il importe de profiter des expériences passées pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. Vers la fin du XIXe siècle, on a découvert l’atout majeur que représentait le pétrole pour le développement des activités industrielles. Son extraction et son utilisation ont pris de telles proportions qu’aujourd’hui nous sommes sérieusement confrontés à son épuisement dans un avenir qui se mesure en décennies. En moins de deux siècles, nous aurons épuisé une ressource que notre biosphère a mis plusieurs centaines de millions d’années à élaborer. La leçon à tirer de cette mauvaise gestion est claire : toute politique énergétique doit s’appuyer sur une échelle de temps. […] C’est à des échelles de milliers d’années qu’il faut planifier l’avenir.
Aux dernières informations, les réserves minières en uranium sont évaluées à dix-sept millions de tonnes (Michel Jorda, CEA). Les réacteurs à neutrons lents en opération aujourd’hui sur la planète n’utilisent qu’environ 1 % de l’uranium employé : l’isotope U-235. Cette réserve en énergie équivaut à celle que pourraient dégager en un an 300 000 réacteurs. Au rythme présent de la dépense mondiale (13 000 réacteurs), la durée de cette ressource serait limitée à vingt ans… Au taux estimé de 100 000 réacteurs pour la fin du siècle, on obtient trois ans ! Il y a davantage d’énergie disponible dans le pétrole que dans l’uranium 235… Une seconde filière d’énergie nucléaire utilise un autre isotope stable de l’uranium, le 238, cent fois plus abondant. Elle exige la production de neutrons rapides tels qu’obtenus dans les surgénérateurs. Elle ne présente aucune difficulté technique et serait parfaitement réalisable. Mais à la date d’aujourd’hui, il n’en existe aucun modèle commercial (le développement du surgénérateur de Creys-Malville a été interrompu en 1984). Des prototypes sont à l’étude dans plusieurs pays : en France, au Japon, en Inde, en Chine. On parle de sa possible mise en oeuvre industrielle dans quelques décennies. Les estimations que j’ai pu trouver vont de 30 à 100 ans. Élément important, ni le coût du kilowatt/heure, ni les dispositifs de sécurité, ne sont estimés par les promoteurs. Tous s’accordent cependant à dire que cela coûtera très cher. Aux échelles de temps que nous avons adoptées pour l’humanité, la filière nucléaire n’est guère supérieure à celle des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel). […] Passons maintenant à la fusion contrôlée de l’hydrogène. C’est, depuis des milliards d’années, la source d’énergie du Soleil et des étoiles. Elle est réalisée d’une façon explosive dans les bombes H. Cette filière ne présente aucune difficulté théorique. Mais la question se pose de savoir si on peut la rentabiliser, c’est-à-dire obtenir grâce à elle plus d’énergie qu’on n’en injecte. […] Il paraît bien clair qu’on ne peut pas fonder une politique énergétique sur une filière encore incertaine comme la fusion contrôlée. Et si on tient compte des échelles de temps propres à l’humanité, la filière uranium est trop courte pour être satisfaisante. De cela il ressort, à mon avis, que la filière solaire est la seule qui soit convenable et que les efforts devraient y être concentrés".
Source :
http://www.cdurable.info/Dechets-le-cauchemar-du-nucleaire,2032.html

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